jeudi 9 août 2007

Casablanca se sert de Bogart pour faire croître sa Bourse


9 août 2007 - 06h00
Bloomberg


Venu de la mer, le brouillard de minuit envahit le terrain d'aviation Enfa, à Casablanca, où l'adieu de Rick à Ilsa, en 1942, a donné naissance à la magie cinématographique de Humphrey Bogart et de Ingrid Bergman.

Aujourd'hui, les habitués de la Bourse de Casablanca soutiennent que ce film d'amour et de rédemption, dans un contexte de conflit mondial, contribue à attirer des investisseurs occidentaux dans le coeur financier du Maroc, à une époque où la crainte du terrorisme fait en sorte que le monde musulman cherche désespérément des moyens de drainer des capitaux étrangers.

«Pas de doute que Casablanca attire les investisseurs», soutient Touda Loutfi, directrice de la planification de la Bourse de Casablanca.

«Après le Maroc, nos plus importants clients viennent de Grande-Bretagne, des États-Unis, de France et du Japon, des pays où le film est devenu l'objet d'un culte», ajoute-t-elle.

Les bruit des cornes des navires marchands dans le port est assez puissant pour traverser les vitres teintées de bleu de l'imposant édifice de la Bourse. Un siège pour la vie sur le parquet des transactions électroniques, qui accueille 14 membres, coûte aux courtiers 670 000 $ US, comparativement à 50 000$US par année pour une licence de la Bourse de New York.


Avec une capitalisation de 47,2 milliards US représentant 69 entreprises, la Bourse de Casablanca, vieille de 77 ans, est bien modeste par rapport à la capitalisation boursière de 13,4 billions US (un billion équivaut à 1000 milliards) des entreprises qui composent l'indice S&P 500.

Il reste que les Bourses de Casablanca et du Koweït sont celles qui offrent la meilleure performance parmi les 10 Bourses du monde arabe.

«C'est un marché en plein essor qui offre beaucoup de potentiel», assure Henry Azzam, 56 ans, PDG de la division du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord de Deutsche Bank.

«Casablanca est le centre d'affaires du Maghreb», dit-il.

«Casablanca est une ville peuplée de nombreux personnages», indique M. Azzam, qui travaille à partir de Dubaï et qui visite Casablanca au moins quatre fois par année. «Et bien sûr, j'ai un trench-coat à la Bogart», précise-t-il.

Badr Alioua, responsable des transactions sur actions et sur valeurs à revenu fixe de la Banque Attijariwafa, soutient que le roi Mohammed VI, 43 ans, a fait de Casablanca l'endroit le plus «hot» pour les affaires dans le monde arabe.

L'an dernier, le produit intérieur brut du Maroc a crû de 8,1% contre 1,7% en 2005. Moody's Investors Service indique que le pays est «stable», et que ses atouts sur le plan du crédit sont sa population jeune de même que ses progrès structuraux et démocratiques.

Selon M. Alioua, l'accord donné par le roi à l'adoption du capitalisme et à la liberté d'expression, de même qu'une interprétation tolérante du Coran, font en sorte que les jeunes Marocains instruits ne quitteront pas le pays.

«Le facteur jeunesse de ce marché est d'une importance capitale pour la poursuite de nos succès», assure M. Alioua, 27 ans.

«Casablanca est, comme dans le film, un endroit où les jeunes sont prêts à courir des risques, dit-il. En outre, c'est le film Casablanca qui nous a fait connaître des Américains, et nous devons en tirer parti.»

Hors de la Bourse, le long des rues bruyantes sur front de mer, la vue des courtiers qui vivent dans un monde irréel contraste avec les islamistes radicaux, pour qui les films de Hollywood, l'alcool et les instruments financiers porteurs d'intérêts sont des sujets tabous.

En mai 2003, cinq attaques à la bombe perpétrées à Casablanca par des militants d'Al-Qaeda ont fait 45 morts, dont 12 kamikazes. Un autre attentat commis en mars dernier a fait trois blessés dans un café et causé la mort du terroriste.

Mais c'est une autre rencontre d'idéaux (le fascisme contre la liberté) qui faisait les manchettes le 26 novembre 1942, jour de la première de Casablanca au Hollywood Theatre, à New York.

Les bruit des cornes des navires marchands dans le port est assez puissant pour traverser les vitres teintées de bleu de l'imposant édifice de la Bourse. Un siège pour la vie sur le parquet des transactions électroniques, qui accueille 14 membres, coûte aux courtiers 670 000 $ US, comparativement à 50 000$US par année pour une licence de la Bourse de New York.


Avec une capitalisation de 47,2 milliards US représentant 69 entreprises, la Bourse de Casablanca, vieille de 77 ans, est bien modeste par rapport à la capitalisation boursière de 13,4 billions US (un billion équivaut à 1000 milliards) des entreprises qui composent l'indice S&P 500.

Il reste que les Bourses de Casablanca et du Koweït sont celles qui offrent la meilleure performance parmi les 10 Bourses du monde arabe.

«C'est un marché en plein essor qui offre beaucoup de potentiel», assure Henry Azzam, 56 ans, PDG de la division du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord de Deutsche Bank.

«Casablanca est le centre d'affaires du Maghreb», dit-il.

«Casablanca est une ville peuplée de nombreux personnages», indique M. Azzam, qui travaille à partir de Dubaï et qui visite Casablanca au moins quatre fois par année. «Et bien sûr, j'ai un trench-coat à la Bogart», précise-t-il.

Badr Alioua, responsable des transactions sur actions et sur valeurs à revenu fixe de la Banque Attijariwafa, soutient que le roi Mohammed VI, 43 ans, a fait de Casablanca l'endroit le plus «hot» pour les affaires dans le monde arabe.

L'an dernier, le produit intérieur brut du Maroc a crû de 8,1% contre 1,7% en 2005. Moody's Investors Service indique que le pays est «stable», et que ses atouts sur le plan du crédit sont sa population jeune de même que ses progrès structuraux et démocratiques.

Selon M. Alioua, l'accord donné par le roi à l'adoption du capitalisme et à la liberté d'expression, de même qu'une interprétation tolérante du Coran, font en sorte que les jeunes Marocains instruits ne quitteront pas le pays.

«Le facteur jeunesse de ce marché est d'une importance capitale pour la poursuite de nos succès», assure M. Alioua, 27 ans.

«Casablanca est, comme dans le film, un endroit où les jeunes sont prêts à courir des risques, dit-il. En outre, c'est le film Casablanca qui nous a fait connaître des Américains, et nous devons en tirer parti.»

Hors de la Bourse, le long des rues bruyantes sur front de mer, la vue des courtiers qui vivent dans un monde irréel contraste avec les islamistes radicaux, pour qui les films de Hollywood, l'alcool et les instruments financiers porteurs d'intérêts sont des sujets tabous.

En mai 2003, cinq attaques à la bombe perpétrées à Casablanca par des militants d'Al-Qaeda ont fait 45 morts, dont 12 kamikazes. Un autre attentat commis en mars dernier a fait trois blessés dans un café et causé la mort du terroriste.

Mais c'est une autre rencontre d'idéaux (le fascisme contre la liberté) qui faisait les manchettes le 26 novembre 1942, jour de la première de Casablanca au Hollywood Theatre, à New York.

Les bruit des cornes des navires marchands dans le port est assez puissant pour traverser les vitres teintées de bleu de l'imposant édifice de la Bourse. Un siège pour la vie sur le parquet des transactions électroniques, qui accueille 14 membres, coûte aux courtiers 670 000 $ US, comparativement à 50 000$US par année pour une licence de la Bourse de New York.


Avec une capitalisation de 47,2 milliards US représentant 69 entreprises, la Bourse de Casablanca, vieille de 77 ans, est bien modeste par rapport à la capitalisation boursière de 13,4 billions US (un billion équivaut à 1000 milliards) des entreprises qui composent l'indice S&P 500.

Il reste que les Bourses de Casablanca et du Koweït sont celles qui offrent la meilleure performance parmi les 10 Bourses du monde arabe.

«C'est un marché en plein essor qui offre beaucoup de potentiel», assure Henry Azzam, 56 ans, PDG de la division du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord de Deutsche Bank.

«Casablanca est le centre d'affaires du Maghreb», dit-il.

«Casablanca est une ville peuplée de nombreux personnages», indique M. Azzam, qui travaille à partir de Dubaï et qui visite Casablanca au moins quatre fois par année. «Et bien sûr, j'ai un trench-coat à la Bogart», précise-t-il.

Badr Alioua, responsable des transactions sur actions et sur valeurs à revenu fixe de la Banque Attijariwafa, soutient que le roi Mohammed VI, 43 ans, a fait de Casablanca l'endroit le plus «hot» pour les affaires dans le monde arabe.

L'an dernier, le produit intérieur brut du Maroc a crû de 8,1% contre 1,7% en 2005. Moody's Investors Service indique que le pays est «stable», et que ses atouts sur le plan du crédit sont sa population jeune de même que ses progrès structuraux et démocratiques.

Selon M. Alioua, l'accord donné par le roi à l'adoption du capitalisme et à la liberté d'expression, de même qu'une interprétation tolérante du Coran, font en sorte que les jeunes Marocains instruits ne quitteront pas le pays.

«Le facteur jeunesse de ce marché est d'une importance capitale pour la poursuite de nos succès», assure M. Alioua, 27 ans.

«Casablanca est, comme dans le film, un endroit où les jeunes sont prêts à courir des risques, dit-il. En outre, c'est le film Casablanca qui nous a fait connaître des Américains, et nous devons en tirer parti.»

Hors de la Bourse, le long des rues bruyantes sur front de mer, la vue des courtiers qui vivent dans un monde irréel contraste avec les islamistes radicaux, pour qui les films de Hollywood, l'alcool et les instruments financiers porteurs d'intérêts sont des sujets tabous.

En mai 2003, cinq attaques à la bombe perpétrées à Casablanca par des militants d'Al-Qaeda ont fait 45 morts, dont 12 kamikazes. Un autre attentat commis en mars dernier a fait trois blessés dans un café et causé la mort du terroriste.

Mais c'est une autre rencontre d'idéaux (le fascisme contre la liberté) qui faisait les manchettes le 26 novembre 1942, jour de la première de Casablanca au Hollywood Theatre, à New York.


http://www.lapresseaffaires.com/article/20070809/LAINFORMER/708090502/5891/LAINFORMER01

lundi 30 juillet 2007

Tunisie : Des marocains pour reprendre la Sotuver ?


La Société d'exploitation de verreries au Maroc (SEVAM) pourrait s'installer en Tunisie. Le leader marocain de ce secteur s'intéresse au rachat de la Société tunisienne de verreries (Sotuver).
Pour l'heure, ils ne sont que deux opérateurs à vouloir reprendre cet ex-fleuron de l'industrie tunisienne devenue déficitaire ces dernières années.
Le groupe français Saint-Gobain est également intéressé.
La Sotuver est l'unique producteur tunisien d'emballage en verre pour l'industrie des boissons et alimentaire. La société produit des bouteilles pour les boissons gazeuses et non gazeuses, le vin, La bière et l'eau minérale. Les autres lignes de produits concernent les bouteilles de parfum, les pots pour aliments et les verres de table. La capacité de production de la Sotuver a doublé en 2004 pour atteindre 45000 tonnes de produits finis par an. La production est destinée essentiellement au marché local. Toutefois, la société est entrain d'augmenter ses exportations vers les pays voisins.

30-07-2007

par : Source: Challenge Hebdo

http://www.africanmanager.com/articles/114004.html

dimanche 29 juillet 2007

Inauguration de Tanger-Med, futur premier port à conteneurs de Mediterannée

TANGER (Maroc) - Tanger-Med, dont l'ambition est de devenir le premier port à conteneurs de Méditerranée et d'Afrique, a été inauguré vendredi par le roi Mohammed VI, qui avait lancé les travaux il y a juste quatre (bien quatre) ans.

Pour montrer ses ambitions, ce nouveau port situé sur la rive sud du détroit de Gibraltar, a accueilli pour l'occasion le plus grand porte-conteneurs au monde, l'Evelyn Maersk, qui transportait 11.000 conteneurs, soit l'équivalent de 100.000 tonnes, alors que les cinq grues géantes du premier terminal se mettaient en mouvement pour les décharger.

Les conteneurs doivent être ensuite acheminés dans toute la région.

Selon l'Agence spéciale Tanger-Méditerranée (TMSA), qui gère le complexe portuaire, la capacité annuelle prévisionnelle de trafic de Tanger-Med I est de 3,5 millions d'EPV (conteneurs équivalents vingt pieds) et elle sera atteinte en 2015.

Ce complexe portuaire comprend trois terminaux à conteneurs, un terminal à hydrocarbures, un port roulier et des zones franches d'activités industrielles, logistiques et tertiaires, a expliqué à l'AFP Saïd el-Hadi, président du directoire de TSMA.

Sa construction avec les infrastructures routières et ferroviaires coûteront au total 3,5 milliards d'euros.

Pour un montant global de 350 millions d'euros, la concession de 30 ans du Terminal 1 a été accordée au groupement APM Terminals, filiale à 90% du groupe danois Maersk, qui est le troisième opérateur portuaire mondial et le premier armateur avec une flotte de plus de 250 navires, totalisant une capacité de chargement de plus de 12 millions de tonnes.

Un autre quai à conteneurs a été confié à un groupement composé par Erogate-Contship Italia (Allemagne-Italie), MSC (Suisse) et CMA-CGM (France), qui doit entrer en fonction en 2008. La concession d'un troisième terminal a conteneurs sera attribuée en 2009.

En outre un terminal à hydrocarbures a été accordé à un consortium koweito-emirati-marocain, qui commencera à fonctionner à la fin de l'année prochaine. Il y aura aussi un port roulier permettant un transit annuel de sept millions de passagers et 700.000 poids-lourds.

"Le Maroc s'est repositionné en Mediterranée car dans le passé il lui tournait le dos. Tanger-Med sera à terme le plus grand port de Mediterannaée et d'Afrique", a affirmé à l'AFP le Premier ministre Dris Jettou.

Pour sa part, A.P. Mc-Kinney Møller, 94 ans, principal actionnaire du goupe, a souligné que ce port se trouvait à la "croisée de quatre continents et jouera un rôle majeur dans la croissance du Maroc, pays qui déploie des efforts pour se positionner dans l'economie mondiale".

Mais victime de son succès avant même sa mise en service, le nouveau port de Tanger (nord) devrait être saturé dès 2015, obligeant ses responsables à envisager son extension pour recevoir à terme 8,5 millions de conteneurs par an.

"Nous achevons des études de faisabilité de Tanger-Med II qui, d'ici 2012, traitera un supplément de 5 millions d'EPV", a expliqué M. el-Hadi.

(©AFP / 27 juillet 2007 20h49)


http://www.romandie.com/infos/news2/070727184903.etw1hh93.asp

jeudi 26 juillet 2007

Agadir : L’huile d’argan, la potion magique des villageoises

Pour ses nombreuses vertus, l’huile d’argan est, aujourd’hui, très sollicitée et exportée vers l’étranger. Pour les femmes de la région du Souss qui fabriquent cette huile, l’argan est synonyme d’un avenir meilleur.


L’huile d’argan se fraie un chemin vers le marché international. Cette huile, aux vertus médicinales, cosmétiques et aromatiques indéniables, s’exporte de plus en plus. Ce qui a eu pour effet de changer la vie de plusieurs familles dans la région du Souss. Le rituel de la préparation de l’huile d’argan, auquel les femmes consacraient, il y a peu, leurs heures creuses, est devenu une activité commerciale drainant un revenu important pour toute la famille.
La population de plusieurs villages de la région de Souss-Massa-Drâa vit carrément de la vente de cette huile, produite par des femmes travaillant durement toute la journée pour subvenir aux besoins de leurs familles en usant des richesses de leur milieu naturel. La fabrication de quelques litres de cette huile demande des heures et des heures de travail acharné. Passant du ramassage des noix jusqu’à la phase finale de la mise en bouteille. «La préparation de l’huile d’argan se fait par un long processus qu’il faut soigneusement respecter. Dans un premier temps, nous ramassons les fruits de l’arganier et nous les séchons au soleil. Une fois cette étape accomplie, nous les épluchons à l’aide de deux pierres. Nous ne gardons que les noyaux qu’il faudra concasser, ensuite», explique Hajja Fatima, une de ces femmes devenues, par la force du temps, des spécialistes de la fabrication de l’huile d’argan. Le processus de cette transformation n’a pas encore pris fin. Les noyaux extraits sont grillés et écrasés à l’aide d’un moulin en pierre appelé «Azrg ». Résultat : une pâte que l’on nomme, ici, «Tazgmout». «On malaxe soigneusement cette pâte à la main tout en rajoutant de l’eau tiède. L’huile remonte progressivement de la pâte et nous la mettons dans des bouteilles», explique Haja Fatima. «Un litre d’huile nécessite une vingtaine d’heures de travail», tient-elle à souligner.
Hajja Fatima a choisi de travailler en solo, alors que d’autres ont de plus en plus tendance à s’organiser en coopératives bénéficiant de l’aide du gouvernement pour se plier aux exigences du marché. En effet, des centaines de coopératives et d’associations se sont multipliées dans la région de Souss-Massa-Drâa au fil de ces dernières années. «Le projet arganier» est l’un de ces projets modèles.
Fruit d’un partenariat entre le Maroc et l’Union européenne, ce projet vise, entre autres, à améliorer la situation de la femme rurale et à lui inculquer une meilleure gestion des ressources naturelles notamment de l’arganier. L’Usaid (Agence américaine pour le développement international) a également mis en place un grand projet de soutien aux femmes assurant leur vie pour la fabrication de l’huile d’argan dans les villages d’Immouzer. Ce même projet a profité à une centaine de femmes de la région. Si l’argan est, aujourd’hui, l’une des huiles les plus recherchées et exportées dans le monde entier, la réponse à une demande internationale exige la modernisation continue de la fabrication.
La manière artisanale ne peut guère suivre une demande de plus en plus exigeante. Machines pour l’extraction de l’huile, techniques d’emballages et de commercialisation, les femmes, pour la plupart analphabètes, doivent savoir gérer et maîtriser surtout ces outils, d’où la nécessité d’une politique de développement durable visant également le soutien et l’appui à ces femmes au niveau de la formation pour faire face aux demandes du marché international.

Le 25-7-2007

http://www.aujourdhui.ma/regions-details55929.html

Un Soft centre à Rabat

L’état d'avancement des études au sujet de la mise en place d'un centre de recherche pour le développement de logiciels (Soft centre), qui accueillera des entreprises de haute technologie installées autour de laboratoires de recherche, a été au menu du Conseil d'administration de l'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), tenu mardi dernier à Rabat sous la présidence du Premier ministre, Driss Jettou. Le Soft centre sera installé à la technopole de Rabat sur une superficie de 7.700 m2. À cette occasion, le directeur général de l'ANRT a présenté aussi le projet de participation de l'Institut national des postes et télécommunications (INPT) au GIP FORMAC qui vise la création d'un institut supérieur des métiers de l'audiovisuel et du cinéma. Le conseil a, ainsi, donné son accord pour une participation de l'agence à hauteur de 15 %. Au menu, il y avait également le projet de révision du plan national de numérisation pour le passage à 10 chiffres au lieu de neuf actuellement.

Le 26-7-2007

http://www.aujourdhui.ma/instantanes-details55938.html

Intégration d'un espace de commercialisation de l'artisanat dans la station balnéaire de Saidia

Le ministère du Tourisme, de l'Artisanat et de l'Economie sociale et le Groupe Fadesa-Maroc ont signé, mercredi à Casablanca, un contrat de construction d'une Médina d'artisanat intégrant un espace de commercialisation d'artisanat d'art marocain au sein de la station touristique balnéaire de Saïdia.
En vertu de ce contrat, signé par le ministre du Tourisme, de l'Artisanat et de l'Economie sociale, M. Adil Douiri et le directeur général du Groupe Fadesa-Maroc, M. Juan Cano, l'opérateur touristique s'engage à construire cet espace qui comprendra des locaux d'une superficie moyenne de 20 à 25 m2 concédés pour la location à des prix 50 pc moins cher que ceux des magasins commercialisés dans la station.

Ce projet, inscrit dans le cadre de la Vision 2015 pour l'Artisanat, sera composé de plusieurs modules dont des boutiques d'artisanat pour la commercialisation de produits haut de gamme, des ateliers d'initiation au travail artisanal, des lieux d'animation (restaurants, café maure) ainsi que des boutiques dédiées à la vente de produits du terroir tel l'art de la table.

Intervenant à cette occasion, M. Douiri a fait savoir que cet espace d'artisanat de Saidia sera prochainement suivi par d'autres similaires au sein de la Station touristique de Laguna Smir (Tamuda Bay) et de la station balnéaire de Plage Blanche (Guelmim).

Ainsi, a-t-il ajouté, l'Etat multiplie les opportunités de commercialisation directe au profit des mono-artisans, dont la clientèle naturelle est celle des touristes.

Le Maroc, qui compte dupliquer cette démarche aux autres projets touristiques, veut de ce fait accélérer la construction de tels espaces de commercialisation, sans qu'il ne soit nécessaire de solliciter le financement public, a-t-il encore ajouté.

25-07-2007

http://www.wabayn.com/maroc/250707-int-gration-dun-espace-de-commercialisation-de-lartisanat-dans-la-station-baln.html

Maroc: AL-Walid Ben Talal dans la distribution

Les négociations vont bon train pour permettre au Prince Al-Walid Ben Talal de lancer plusieurs hypermarchés Kingdom Holding sur le territoire marocain. Avec une première unité à Casablanca qui sera suivie par Marrakech et Tanger.

Source: Challenge Hebdo

24-07-2007

http://www.dev-export.com/detailsafrique.php?numafrique=547

Maroc: Ces cafés qui foisonnent

À la ville comme à la campagne, les cafés envahissent tous les espaces et constituent une pierre angulaire dans la culture marocaine. Ils sont même des lieux liminaires et primordiaux dans la littérature contemporaine, dans les romans de M.Choukri, A.El Aroui, M.Berrada et autres écrivains et artistes en général. Au Maroc, les cafés représentent un témoignage concret de l'évolution de la société. Ils ont marqué les moeurs et les coutumes de plusieurs générations.

Sous la forme moderne, les cafés ont existé au Maroc bien avant la colonisation. Depuis les années cinquante du 19ème siècle, la ville de Tanger, à l'instar d'autres villes marocaines, a connu la naissance et la prolifération de cette nouvelle activité d'origine occidentale. L'installation des Européens contribuait à l'apparition de cette culture qui existait déjà en Europe depuis des siècles sous différentes formes : salons littéraires, casinos, bistros, cabarets, cafés de musiciens, etc.


Aujourd'hui, les cafés sont partout dans nos villes. Et comme disent les Marocains : "Entre un café et un autre, il y a un café". Or, peut-on considérer ce foisonnement comme une perspective positive, ou s'agit-il d'un phénomène qui résulte d'une anomalie sociétale ?

Vous avez une somme d'argent qui dépasse les 500 mille dirhams et vous voulez investir dans une activité commerciale. Il est sûr et certain que vous n'allez pas trouver mieux que d'acheter ou vous faire construire un café. L'affaire est assurée et le bénéfice est quasi- garanti. Un café bien équipé, situé au centre-ville, peut dépasser les 1500 dh de profit net par jour. Cette activité économique crée des milliers d'emplois au Maroc. Les serveurs (garçons), les femmes de ménage, les caissiers y trouvent leurs comptes.

Le café est un milieu fertile de gain, non seulement pour ceux qui y travaillent, mais aussi pour le "chômage déguisé". Des milliers de mendiants, de cireurs, et de marchands ambulants fréquentent quotidiennement les salles et les terrasses des cafés. Leur présence n'est pas toujours vue avec plaisir. Ils sont souvent chassés de ces lieux.

Les joueurs aux cartes, au tiercé et au loto s'installent souvent dans des cafés populaires. Les jours des grands matchs de foot-ball sont vivement attendus par les cafetiers. C'est une occasion de multiplier les gains. L'engouement des Marocains pour ce sport est sans égal, ce qui permet aux cafés d'accueillir des vagues de téléspectateurs.

Malgré cette importance économique, les cafés représentent un secteur mal exploité et mal-structuré voire négligé par l'Etat. Les travailleurs, dans la plupart des cas, ne jouissent pas d'une couverture sociale et médicale. A l'âge de la retraite, leur pension n'est pas assurée. Souvent, ils sont forcés de travailler une journée de 12 heures, et parfois plus, pour un salaire modique qui ne dépasse guère les 50 dh par jour, tout en comptant les pourboires. "C'est à peine si on arrive à 50 dh par jour et on est toujours fatigué car on termine tard la nuit pour être le lendemain matin pour la reprise", déclare un garçon.

Ce secteur économique important encourage d'autres domaines commerciaux. A citer l'immobilier, les sociétés de bâchage et de mobilier, les supermarchés, etc. L'Etat est censé prendre des mesures urgentes afin de développer ce secteur. L'application de l'assurance maladie obligatoire (A.M.O) initiée par le gouvernement, permettra aux employés des cafés de profiter de la couverture médicale. Des actions comme celle-ci sont appréciables.

Une conception péjorative et populacière est accordée aux cafés par une large partie de la société marocaine. Ils sont considérés comme des lieux vulgaires et malfamés.

"Ce n'est qu'un langage des cafés", "Un peu de respect ! vous n'êtes pas dans un café", "ce sont les gens des cafés qui ont ce genre débile de comportement". Ce sont des formules, entre autres, qui témoignent de la mauvaise réputation des cafés, en les regardant comme des lieux indignes où règne la culture de la "rue". Ces formules ne sont pas totalement vidées de sens. Cette mauvaise réputation est due aux brutalités et aux comportements malsains qui existent dans la majorité des cafés marocains, qu'ils soient dans des milieux marginalisés et pauvres ou dans les milieux riches.

Souvent, ils sont considérés comme des lieux de drogue. La cigarette, le cannabis et autres produits toxiques connaissent une grande consommation au sein des cafés.

25 Juillet 2007

http://fr.allafrica.com/stories/200707260176.html

mercredi 25 juillet 2007

Don américain au profit de la direction de la météorologie nationale

L'Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA) a annoncé mardi à Casablanca l'octroi d'un don de 350.000 dollars au profit de la Direction de la météorologie nationale (DMN) pour la réalisation d'une étude de faisabilité visant le renforcement du réseau de radars météorologiques au Maroc .

Cette étude, qui sera menée par un organisme spécialisé, porte sur l'installation, l'amélioration et l'extension du réseau de radars afin de pouvoir couvrir l'ensemble du Royaume et faire face aux aléas climatiques.

L'étude devrait aussi évaluer le réseau existant pour définir les interventions de réhabilitation requises, le nombre de radars nécessaires pour compléter la couverture à l'échelle nationale avec le choix des sites d'installation.

L'impact de la mise en place de ces équipements de prévisions météorologiques sur le plan socioéconomique et environnemental sera également étudié.

L'accord relatif au don américain a été signé par Thomas Riley, ambassadeur des Etats-Unis à Rabat et Mustapha Geanah, directeur de la météorologie nationale, en présence de Abdelkbir Zahoud, secrétaire d'Etat chargé de l'Eau.

Cet accord, qui s'inscrit dans le cadre de la coopération maroco-américaine, prévoit également la formation des cadres et techniciens de la Météorologie nationale (DMN).

25/07/07

http://www.lematin.ma/

Méditel : Six millions de clients

Le nombre de clients des services mobiles de Méditel s'élève à six millions à la fin du premier semestre 2007, alors que le nombre de connexions aux services fixes est en progression, avec plus de 30.000 connexions à la même période, indique mardi un communiqué de l'opérateur.
À cette occasion, le directeur général de Méditel, Inigo Serrano a affirmé que le marché mobile marocain réagit positivement vis-à-vis des services de la société, ajoutant que «l'innovation continue de fonctionner comme une locomotive qui tire nos offres vers le haut».
«Sur le segment du fixe, plus de 30.000 connexions des entreprises et des téléboutiques, ont été réalisées à la fin du premier semestre 2007, à travers différentes technologies d'accès», a-t-il précisé. M. Serrano a souligné que Méditel est aujourd'hui prête à «offrir tous les services de voix et données, aussi bien aux grandes entreprises qu'aux PME», précisant qu'il est «impressionnant de voir comment après un an d'activité dans le segment du fixe, on a pu gagner la confiance de plusieurs grandes entreprises marocaines».

Le 25-7-2007

http://www.aujourdhui.ma/instantanes-details55913.html

Tourisme, la véritable locomotive du développement de Marrakech et de ses alentours

La région mise sur le tertiaire
La ville de Marrakech devient, depuis 2004, la première destinations touristique du Royaume en arrivées et en nuitées. En 2006, le cap des 1,5 millions de touristes a été franchi. Pour la CFCIM (Chambre Française du Commerce et d’Industrie du Maroc) citant un professionnel du secteur, ce chiffre peut être porté à 2 millions, et ce, compte tenu de nombreuses autres formules d’hébergements non comptabilisées dans les statistiques (maisons d’hôtes, hôtels non classés, appartements meublés…) que compte la ville ocre.
Dans la dernière édition de sa revue « Conjoncture », la CFCIM évoque plusieurs facteurs ayant accéléré le rythme de développement et de croissance de la ville durant les trois dernières années. « Le montant cumulé des projets déposés entre 2004 et 2006 s’est élevé à quelque 140 milliards de dirhams. En 2006, 86 % des projets d’investissements ayant reçu un avis favorable ont concerné le secteur du tourisme, soit une enveloppe d’un peu plus de 68 milliards de dirhams ».

Le tourisme s’avère donc la véritable locomotive du développement de Marrakech et de ses alentours.

Pourtant, il a aussi ses limites. Le tourisme reste fragile où tout peut basculer du jour au lendemain. Ce qui a amené, au fait, les autorités, selon toujours la CFCIM, à lancer une étude permettant d’identifier les pistes et filières de diversification pour la région. Partant de ses acquis, des pistes orientent la région de Marrakech à développer le secteur tertiaire. La première piste en question est la mise en place de Marrakech shore. Ce projet s’intègre dans la stratégie offshoring 2010 du plan Emergence et a déjà trouvé son site, à savoir la ville nouvelle de Tamansourt, sur une zone de 200-250 hectares, et devrait accueillir essentiellement des centres de support clients, de services partagés et de soutien technique, là où la demande existe.

Il est prévu également de créer des centres de services/affaires pour répondre à la faiblesse de l’offre tertiaire immobilière et de services de standing et de qualité internationale sur Marrakech.

La filière tertiaire et services sera également enrichie d’un pôle université, enseignement supérieur et formation avec deux priorités, le secteur de l’offshoring et l’agroalimentaire pour répondre aux besoins de la région. Une autre piste soulevée concerne le pôle santé bien-être. « Sur le modèle de la Tunisie, l’idée pourrait être celle de développer des cliniques dites « offshore » où l’on accueille avant tout des patients étrangers, condition pour bénéficier de mesures incitatives. La présence de plus en plus importante de retraités étrangers et le vieillissement de la population européenne offre là encore une autre piste, celle de la création de maisons de retraite et de centres de soins », souligne-t-on.

Cependant, la région de Marrakech à essentiellement deux défis à relever : rareté de l’eau et expansion urbanistique. Pour le premier risque, la CFCIM s’est basée sur un document intitulé « La Lettre de la Région, bilan et perspectives 2004-2007 », dans lequel le Conseil Régional Tensift Al Haouz dresse un bilan alarmiste. « La région de Marrakech Tensift Al Haouz constitue un bassin hydraulique déficitaire.

A défaut d’une politique régionale appropriée de l’eau, ce déficit est appelé à croître et menacerait, à terme, la qualité de la vie des populations. En effet, en 2000, le niveau des ressources hydriques par habitant et par an atteint 618 m3/hab/an, soit une quantité largement inférieure au seuil de stress hydrique (1000 m3/hab/an),…. De plus, la projection de cette tendance à l’horizon 2020 révèle une aggravation du déficit hydrique au niveau régional, puisque la quantité d’eau par habitant et par an serait plus faible, soit 475 m3 ». Pour faire face à ce déficit hydrique, des actions sont lancées. D’abord, l’incitation à l’utilisation de techniques d’irrigation au goutte à goutte. Puis, deux nouveaux barrages sont programmés dans la région. Les travaux sont entamés pour celui de Ouirgane, qui devrait permettre de mobiliser 17 millions de m3 additionnels annuellement. Un second, baptisé Tarkourst, est attendu dans la province de Chichaoua.

Autre projet d’envergure, celui de la réalisation d’une station de traitement et de filtration des eaux usées qui sera opérationnelle fin 2008, agrémentée de réservoirs et bassins additionnels pour une capacité totale de 20 000 m3.

Quant au second défi auquel la ville de Marrakech, la CFCIM cite des propos du directeur de l’agence urbaine de Marrakech, Abdelhak Bouhaddou : « La couverture en documents urbanistiques est le meilleur moyen pour maîtriser et accompagner l’expansion de la ville. La situation est assez bien maîtrisée en centre ville, le schéma directeur Pinseau est d’ailleurs valable jusqu’en 2020. Mais nous allons lancer un appel d’offre au cours de cette année. Pour les communes périphériques, l’appel d’offre est bouclé et nous connaîtrons bientôt le nom du bureau d’études sélectionné pour élaborer le schéma directeur ».

mercredi 25 juillet 2007

http://www.lopinion.ma/spip.php?article16149

mardi 24 juillet 2007

Immobilier: les banques françaises se tournent vers le Maroc


Depuis le début de l'été, les grandes banques françaises multiplient les offres en partenariat avec des établissements marocains, facilitant notamment l'obtention de crédits immobiliers pour l'achat d'un bien au Maroc, nouvel eldorado.




Le groupe Caisse d'Epargne lance en septembre une offre conjointe avec le Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH), dont elle détient 25% environ, et propose une formule comprenant un crédit immobilier ainsi que la possibilité de souscrire à un programme immobilier marocain labellisé par le Crédit Foncier, sa filiale.

LCL (Crédit Lyonnais) lui a emboîté le pas, en partenariat avec le Crédit du Maroc, filiale, au même titre que LCL, du groupe Crédit Agricole. L'offre est similaire à celle de l'Ecureuil, également conditionnée à la détention d'un compte dans les deux établissements. Lire aussi :
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"Jusqu'ici, il n'y avait pas de moyen de prendre un crédit en France pour investir là-bas", explique Mimoun Yazidi, administrateur du Conseil national des Marocains de France (CNMF). Les investisseurs résidents en France, Marocains ou non, devaient obtenir leur emprunt au Maroc, à des conditions de taux nettement moins avantageuses qu'en France.

"Les bons négociateurs peuvent avoir deux points d'écart" entre les taux de crédit immobilier en France et au Maroc, "mais cela peut aller jusqu'à trois points et demi", détaille M. Yazidi. Compte tenu du niveau actuel des taux, un prêt de 100.000 euros sur 15 ans coûterait ainsi 50% de plus environ aux conditions du marché marocain.

Les nouvelles possibilités introduites par les banques françaises, alors que la Banque Postale s'apprête à présenter une offre commune avec Poste Maroc, intéressent la diaspora franco-marocaine, forte d'environ 1,2 million de personnes, mais ne lui sont pas limitées.

LCL précise ainsi que son offre est "plutôt adressée aux Français sans lien particulier avec le Maroc qui souhaiteraient acheter une résidence secondaire ou de retraite". Le succès de cette destination a été récemment illustré par le Salon de l'immobilier marocain à Paris, qui a quadruplé sa surface en un an.

Conscientes de cet élan et de l'intérêt des résidents français, les banques françaises ne veulent pas rester en retrait. BNP Paribas indique étudier la question, tandis que Société Générale possède déjà une agence double enseigne à Paris avec la Société Générale Marocaine de Banque et en ouvrira une autre à Lyon en septembre.

Si quelques formules isolées existent à destination du Portugal, les autres pays possédant des liens historiques de migration avec la France sont eux largement délaissés. A part une agence Société Générale double enseigne avec Société Générale Algérie en projet à Marseille, aucune offre n'existe à destination de la diaspora algérienne, la plus importante de France avec deux millions de personnes environ.

En cause notamment, un système bancaire encore nationalisé et le caractère relativement récent du crédit immobilier. "Les banques françaises ont été beaucoup refroidies par les scandales bancaires de Khalifa ou de la BCIA", ajoute Hervé Lamy, président du Centre d'échange franco-algérien (CEFRAL). Victimes de malversations, les deux établissements ont été mis en liquidation en 2003.

"La garantie n'est pas forcément là pour qu'une banque française prenne un risque sur un bien en Algérie, alors qu'au Maroc, il y a des implantations de banques françaises depuis des années, avec des garanties vraisemblablement tout autres", dit M. Lamy.


AFP

(24/7/2007)

http://www.menara.ma/Infos/includes/detail.asp?article_id=12754&lmodule=Economie

Le Maroc exporte moins de fleurs

Les exportations marocaines de fleurs ont chuté de 20% pendant la campagne 2006-2007. Le Maroc a exporté cette année 169.000 tonnes de fleurs essentiellement vers la France et l’Allemagne.
Selon le ministère de l’Agriculture, cette chute pourrait s’expliquer par l’entrée sur le marché européen de nouveaux concurrents notamment des pays de l’Amérique Latine ou d’Afrique. L’une des autres raisons de cette chute serait l’absence d’innovation dans le secteur et le renchérissement des facteurs de productions. Le secteur a connu d’importantes transformations durant ces dernières années. Le Maroc comptait en effet quelque 25 producteurs au début des années 90, ils ne sont actuellement que 5 dont l’opérateur français Delassus qui s’accapare 95% des parts du marché.


Le 24-7-2007

http://www.aujourdhui.ma/instantanes-details55891.html

UE/Maroc : Vers une coopération énergétique renforcée


Aujourd'hui, la Commission Européenne représentée par Eneko Landaburu, directeur général pour les relations extérieures de la Commission, et le Maroc représenté par Mr Taïb Fassi-Fihri, ministre délégué aux affaires étrangères et à la coopération, participent à la sixième session du Conseil d’Association entre le Maroc et l’Union européenne.

À cette occasion est prévue la signature d'une déclaration commune visant à renforcer leur coopération dans le domaine énergétique, notamment en vue de préparer une intégration, à terme, du marché marocain de l’énergie dans celui de l’Union européenne, et d'en définir un cadre politique clair.

Trois domaines prioritaires sont définis : le renforcement de la politique énergétique du Maroc en vue de l'intégration progressive de son marché énergétique avec celui de l'UE, la création d'une politique énergétique durable et l'amélioration de la sécurité du secteur des approvisionnements.

Cette déclaration reflète l’importance que prend Maroc en tant que pays fiable pour le transit du gaz naturel ainsi qu’en tant qu’exportateur d’électricité vers le marché européen.

"Le Maroc, en tant que pays de transit des approvisionnements en gaz naturel et exportateur d'électricité vers l'UE, est, pour l'énergie, un des principaux partenaires de l'UE dans la région méditerranéenne," a déclaré Mme Benita Ferrero-Waldner, membre de la Commission chargé des relations extérieures et de la politique européenne de voisinage dans un communiqué.

"En développant notre coopération énergétique par l'intégration progressive de nos marchés énergétiques respectifs, nous contribuerons à améliorer la sécurité de nos approvisionnements en énergie, tant dans l'UE qu'au Maroc. Je me réjouis par conséquent de l'engagement du Maroc qui tend vers une convergence progressive de sa politique énergétique avec celle de l'UE."


(src: CP UE)

24/07/04

http://www.enerzine.com/14/2919+UE-Maroc-Vers-une-cooperation-energetique-renforcee+.html

Investissements à Sidi Kacem Une cimenterie espagnole opérationnelle en 2010

Le groupe espagnol Lubasa a annoncé lundi à Madrid, que la cimenterie prévue entre les villes de Kénitra et de Sidi Kacem (Gharb) pour un investissement de 180 millions d'euros, sera opérationnelle à l'horizon 2010.

Dans un communiqué, le groupe espagnol spécialisé dans les matériaux de construction, la promotion immobilière et la gestion de grandes infrastructures (ports et aéroports), précise que la future cimenterie aura une capacité de production de plus d'un million de tonnes par an et qu'il escompte un chiffre d'affaires supérieur à cent millions d'euros dans un délai de deux ans.

La convention d'investissement relative à ce projet, a été signée mercredi dernier à Rabat lors d'une cérémonie présidée par le premier ministre, Driss Jettou. Selon Lubasa, la cimenterie sera implantée sur une superficie de 2,5 millions de mètres carrés. Le projet devra générer 170 emplois directs et plus de 300 indirects.

La cimenterie disposera d'une carrière, d'une unité de traitement brut des matériaux et de l'usine pour la fabrication du ciment.

Le groupe espagnol explique le choix du Maroc pour cet investissement par le fait que le Royaume est en passe de devenir le principal producteur de ciment en Afrique du Nord et par les besoins en ciment estimés à 15 millions de tonnes avant 2015, vu la tendance actuelle du secteur de la construction au Maroc.

Lubasa a tablé également sur le Maroc en raison de sa proximité géographique avec l'Europe et la qualité de ses matériaux. "Autant de facteurs décisifs qui ont poussé Lubasa à opter pour le Maroc", souligne le communiqué du groupe espagnol.

| MAP

Publié le : 24.07.2007 | 11h44

http://www.lematin.ma/Info/Article.asp?id=9953

lundi 23 juillet 2007

Maroc: Tapis amazigh - Le langage symbolique de la femme

La 3-ème édition du Festival de la culture amazighe, organisée, récemment à Fès, a été une occasion propice pour le public de découvrir le langage symbolique de la femme, et ce à travers une exposition inédite du tapis amazigh.

Contrairement au tapis d'Orient stylisé, le tapis amazigh ne se sert d'aucun modèle. Chaque tapis est donc un objet d'art unique au monde. N'ayant pas forcément de symétrie ou de règles bien définies, le tapis amazigh est plein de spontanéité et de créativité. Malgré cette improvisation, un vocabulaire de motifs et symboles fait un lien commun entre tous les tapis. L'extrême importance de la tradition a fait que ces symboles sont passés de mère en fille et de génération en génération.


Selon un document distribué par les organisateurs, les symboles qui font le vocabulaire de la femme amazighe sont pour la plupart des formes géométriques simples (losange, triangle, zigzag, étoile, croix ). A l'origine, toutes ces formes étaient dotées d'une valeur symbolique, chacune représentant une émotion, une superstition, une conception de la vie spirituelle ou quotidienne de la femme. Ce même vocabulaire symbolique est partagé avec les tatouages amazighs, et une femme pourrait tirer inspiration de ses propres tatouages en tissant son tapis. Bien que le sens de ces symboles soit aujourd'hui perdu pour l'homme moderne, il est toutefois présent dans notre subconscient collectif. En exprimant ses pensées, la femme s'inspirait souvent de sa propre vie, des expériences de sa vie conjugale, familiale et quotidienne. D'après certains chercheurs, les motifs du tapis symbolisent les deux sexes, les stades de la vie de la femme et la naissance de ses enfants.

Le losange et d'autres motifs proches de celui-ci symbolisent la féminité et la fécondité, alors que tout motif à ligne brisée ou à flèches représente la masculinité et la puissance physique. Les symboles jouaient également un rôle spirituel et religieux. Dans le tapis aussi bien que dans les autres formes de l'artisanat amazigh, une des plus importantes fonctions du symbolisme était de protéger la maison en écartant le malheur. On y trouve très souvent, la représentation de l'oeil (en forme de triangle ou de losange avec une croix au centre), et la "Khamssa", aussi appelée la "main de Fatima". Non seulement dans la culture amazighe, mais partout au Maghreb et au Moyen-Orient, ces deux formes sont utilisées comme protection contre le mauvais oeil. Pour se protéger contre le mauvais sort et les mauvais esprits, on y retrouve aussi les formes de croix ou d'étoiles à huit branches, celles qui symbolisent le mouvement et le pouvoir de dissiper le malheur dans toutes les directions. En plus de toutes ces croyances et superstitions, les trois courants monothéistes, le judaïsme, le christianisme et l'islam, ont ancré leur marque chez les Imazighen et sur le tapis amazigh.

23 Juillet 2007

http://www.liberation.press.ma/

Finances : La CDG entre dans le capital de l'OCP


33 MMDH pour mieux gérer la retraite du personnel de l'Office
Le Premier ministre, Driss Jettou, a présidé, jeudi à Rabat, la cérémonie de signature d'un protocole d'accord tripartite entre l'Etat, l'Office chérifien des phosphates (OCP) et la Caisse de dépôts et de gestion (CDG).

Selon l'agence MAP, ce protocole, signé par le Premier ministre et par Mostafa Terrab, directeur général de l'OCP, et Mustapha Bakkoury, directeur général de la CDG, vise à donner à l'OCP les moyens de mise en œuvre d'une stratégie ambitieuse et clairement définie pour répondre aux défis de la compétitivité, consolider son rang de leader mondial et consacrer une politique volontariste dans le secteur des phosphates. Cette convention, signée pour un coût total d'environ 33 MMDH (milliard de dirhams), vise à régler le problème de la retraite des membres du personnel de l'OCP.

Objectif : assurer aussi une viabilité durable du système en vigueur au sein de cette entreprise. Pour le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Boutaleb, «elle aura également pour effet de donner un nouveau souffle au développement durable de l'industrie des phosphates». Le directeur général de l'OCP, Mostafa Terrab, rapporte l'agence MAP, a indiqué qu'il s'agit d'une opération qui a fait l'objet de neuf mois de consultations avec de nombreux partenaires et acteurs économiques et sociaux.

Abondant dans le même sens, le directeur général de la CDG, Mostafa El Bakouri, a qualifié cette opération "d'importante" pour toutes les parties concernées, notamment l'OCP, la CDG et le RCAR. M. El Bakouri a ajouté que cette entreprise s'inscrit dans le cadre de la stratégie d'ouverture de l'OCP sur de nouvelles perspectives, précisant que son établissement interviendra dans le financement de l'opération à hauteur du tiers de son coût global.

L'accord permettra de renforcer les capacités financières de l'Office pour le mettre en bonne position de préempter de nouvelles parts de marché à l'international, dans une conjoncture particulièrement favorable. Il donne aussi, pour la première fois, l'opportunité à des investisseurs publics marocains, à travers des prises de participations financières dans le groupe OCP, d'accompagner durablement l'Office dans son développement industriel et dans la promotion de sa politique de partenariat avec les grands groupes internationaux.

D'autant que l'on s'attend à ce que la hausse de la demande extérieure et le raffermissement des prix des matières premières sur le marché international conjuguées aux retombées des accords conclus entre l'OCP et certains partenaires étrangers, soient de nature à impulser davantage ce secteur dont la croissance en 2007 serait de 7,2% contribuant ainsi à hauteur de 2,8% dans la formation du PIB.

Le Maroc a connu des mutations socioéconomiques et démographiques importantes qui peuvent affecter l'équilibre des caisses de retraite. Les pouvoirs publics ont inscrit la réforme des retraites parmi les axes prioritaires de leur politique. C'est ainsi que les caisses internes de retraite de certains établissements et entreprises publics ont été externalisées et des actions de réforme relatives aux régimes publics de retraite ont été entreprises.
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Optimiser les performances
Le protocole définit le schéma de financement pour l'externalisation de la Caisse interne de retraite de l'OCP vers le RCAR, et ce, sans recours au budget ou à la garantie de l'Etat.

Ce schéma, qui s'appuie sur un investissement substantiel du Groupe CDG, permettra de concrétiser l'opération au début de l'année 2008. Par cette opération, le gouvernement marque la poursuite de sa politique d'accompagnement des entreprises publiques visant l'optimisation de leurs performances industrielles et financières et du processus d'externalisation de leurs caisses internes de retraite.

Publié le : 22.07.2007 | 10h06

http://www.lematin.ma/Journal/Article.asp?idr=maeco&idsr=bouf&id=74673

BCP : De nouvelles offres pour les MRE


Le Groupe Banques Populaires lance une campagne ciblant «les Marocains du monde 2007» avec deux nouveaux produits : pack «Laaziz» et une carte prépayée de transferts «L’hbab».


Le Groupe Banques Populaires lance une offensive vers les MRE. Une large campagne de communication sur «les Marocains du monde 2007» est programmée durant toute la période estivale pour la présentation de deux nouveaux produits. Il s’agit de pack «Laaziz» et de la carte prépayée de transferts «L’hbab». «Selon un récent sondage, l’image de la banque a été toujours liée à celle des Marocains du monde. C’est une fierté pour nous et c’est dans ce sens que nous lançons cette campagne avec comme objectif une double bancarisation des MRE, dans les pays d’accueil ainsi qu’au Maroc», a tenu à préciser Hassan El-Basri, directeur général du Groupe Banques Populaires lors d’une conférence de presse organisée hier, mercredi 18 juillet, à Casablanca. En fait, pack «Laaziz» propose l’ouverture d’un compte, une carte «Siahiya» donnant droit à des réductions sur les prestations touristiques au Maroc, un abonnement «Chaabi Net» et deux cartes jumelles Mobisud gratuites. Pour la carte monétique, «L’hbab», elle est destinée exclusivement aux membres de la famille des clients «Marocains du monde». «D’un usage souple, cette carte est valable cinq ans et est alimentée par les mises à disposition effectuées par le donneur d’ordre à un bénéficiaire de ses proches au Maroc», annonce-t-on. Le marché du transfert d’argent attire de plus en plus l’intérêt des établissements bancaires. Et pour cause, la hausse continue des montants envoyés vers le pays d’origine. À fin mars dernier, les MRE ont transféré au Maroc près de 11,4 milliards de dirhams contre 10,15 milliards de dirhams une année auparavant, selon les statistiques de l'Office des changes. Par rapport à la moyenne des recettes enregistrée à fin mars 2002 à 2006, soit 8,53 milliards de dirhams, celles des MRE ont connu une progression de 33,7 %.
Selon Laïdi El-Wardi, directeur général adjoint du pôle marketing et communication de cette banque, la particularité des transferts des MRE réside dans le fait que le flux passe à travers le réseau bancaire. D’après ce dernier : «Les produits les plus prisés par les MRE sont au nombre de trois. Il s’agit de l’épargne, des crédits immobiliers ainsi que des produits d’assistance».



Transferts, source de non-intégration

Selon le management du groupe banques populaires, une étude sur le transfert des communautés étrangères installées en France vient d’être réalisée par un cabinet d’étude spécialisée.
Il en ressort que le transfert des MRE est une source de non-intégration. En envoyant de l’argent à leurs familles, les MRE n’améliorent pas ainsi leurs conditions de vie dans les pays d’accueil, dit-on dans cette étude, dont les résultats ne sont pas partagés par cette banque.

Le 19-7-2007

http://www.aujourdhui.ma/economie-details55822.html

Nouvelle version ADSL mobile chez Méditel

Après sa première offre mobile en ADSL (3,5 mégabits), Méditel récidive avec une nouvelle version à 1,5 Mégabits par seconde. Basées sur une technologie de 3e génération, l’offre ADSL mobile permet une navigation limitée et à haut débit au prix de 349 DH TTC par mois.

20/7/2007

http://www.leconomiste.com

Artisanat: Convention avec Fadesa

Le département de l’Artisanat et le groupe espagnol Fadesa signent le 24 juillet à Casablanca une convention-cadre pour la promotion de nos produits artisanaux. Cette convention vise à mettre en place un cadre de référence et de partenariat pour la création d’espaces «Médina d’artisanat» dans les stations balnéaires notamment à Saïdia et dans les zones touristiques de l’aménageur espagnol.

20/7/2007

http://www.leconomiste.com

jeudi 19 juillet 2007

8,8 MMDH injectés dans l'industrie du ciment

Le tourisme et l'offshoring n'ont pas été en reste


En fin de législature, les gros projets capitalistiques sont toujours les bienvenus. Trois secteurs sont à l'honneur, à savoir les industries du ciment, du tourisme et de l'offshoring. Trois fleurons de cette nouvelle économie marocaine qui bouge.

C'est mercredi à Rabat que plusieurs conventions ont été signées en présence du Premier ministre Driss Jettou et de plusieurs membres du gouvernement. Elles portent sur plusieurs milliards de dirhams et ambitionne de créer une dynamique en cette période d'été habituellement creuse.

S'agissant de l'industrie du ciment, il était temps de prendre le taureau par les cornes. Selon un récente déclaration de M.Hjira, ministre de l'Habitat, si rien n'est fait dans le court terme, la pénurie en ciment provoquera une première crise dans l'immobilier qui connaît un boom fulgurant. En effet, le secteur du ciment connaît actuellement un développement important puisque la croissance pour les 6 premiers mois de l'année en cours a été de plus de 18 % par rapport à la même période de l'année 2006.

La solution est d'ores et déjà sur la table : trois conventions d'investissement portant sur quatre projets de cimenteries pour un montant global de 8,8 milliards (MM) DH. Ces projets assureront une capacité de production additionnelle de plus de 6 millions de tonnes par an et contribueront à la création de plus de 1.600 emplois directs.

La première convention a été signée avec le groupe Ynna Asment, filiale de Ynna Holding du Groupe Chaabi, et porte sur la réalisation d'une cimenterie dans la commune de Oulad Sghir (région de Settat) qui assurera une capacité de production d'environ 3 millions de tonnes par an, et ce pour un montant d'investissement de 3,3 MM DH.
La deuxième convention, signée avec la société Ciments de l'Atlas (Groupe Addoha), porte sur la réalisation de deux cimenteries pour un montant global de 3,6 MM DH.

Ces deux cimenteries, une basée à Fqih Bensalah (région de Beni Mellal) et l'autre à Ben Ahmed (région de Settat), auront chacune une capacité de production de 1 million de tonnes par an. S'agissant de la troisième convention, signée avec le groupe espagnol Lubasa, spécialisé dans les matériaux de construction et la promotion immobilière, elle porte sur la réalisation d'une cimenterie dans la région de Sidi Kacem d'une capacité de production de 1 million de tonnes par an, pour un investissement de 1,9 MM DH.

Par ailleurs, ces conventions coïncident avec la mise en service de la cimenterie de Settat (commune rurale de Tamadrost) du groupe helvétique Holcim, qui a nécessité un investissement de plus de 2,5 MM DH pour une capacité de production de 1,7 millions de tonnes par an. Résultat : la mise en service de l'unité du groupe Holcim, la réalisation d'une nouvelle cimenterie dans la région d'Agadir par le groupe Ciments du Maroc, l'extension de l'usine Lafarge à Tétouan, et tous ces nouveaux projets, permettront de porter la capacité de production à près de 23 millions de tonnes dans 14 cimenteries.

Dans le secteur du tourisme, quatre conventions ont concerné des projets localisés exclusivement à Marrakech et sa région, pour un investissement de plus de 1,8 MM DH.

Ces projets assureront une capacité hôtelière additionnelle de près de 3.200 lits et permettront la création de plus de 2.600 emplois directs dans 8 nouveaux établissements hôteliers et deux nouveaux parcours de golf.

La première convention, signée avec la société Aghouatim Albaraka (groupe Alliances développement), concerne la réalisation d'un projet touristique intégré portant sur un programme d'investissement hôtelier et de loisir de 830 millions (M) de DH par la création d'un hôtel 5 étoiles avec un parcours de golf et un autre hôtel 4 étoiles. Le tout pour une capacité globale de près de 1.300 lits.

Ces projets permettront la création de près de 1.000 nouveaux emplois directs.

La seconde convention, signée avec la Société générale hôtelière et immobilière du groupe Société générale des travaux du Maroc, concerne la réalisation à Marrakech d'un projet touristique intégré pour un investissement de 725 M DH pour la partie hôtelière et loisirs. Ce projet permettra la création de plus d'un millier d'emplois et sera articulé autour de deux hôtels 5 étoiles d'une capacité de 760 lits et d'un parcours de golf de 18 trous.

La troisième convention a été signée avec la société BI Développement, propriétaire de l'hôtel Hivernage Spa à Marrakech. Elle consiste en la réalisation de trois unités hôtelières dont deux 5 étoiles d'une capacité globale de 440 lits pour un investissement de 280 M DH.

Ce projet permettra la création de 400 emplois directs.
La quatrième convention a été signée avec la société Sadito (groupe Tazi) et porte sur la réalisation, dans la région de Marrakech, d'un projet touristique comprenant un hôtel 5 étoiles et une résidence touristique avec une capacité de 670 lits pour un investissement de 220 M DH. Il permettra la création de 250 emplois directs.
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Entente sur l'offshoring
Au cours de cette cérémonie, il a été procédé à la signature d'un mémorandum d'entente dans le secteur de l'offshoring avec la société française Percall, qui compte s'installer à Rabat Technopolis pour mettre en place des solutions technologiques de développement de logiciels pour le compte de ses clients européens et américains.

Ce projet contribuera à la création de près d'une centaine d'emplois d'ingénieurs qui s'ajouteront aux 70 ingénieurs travaillant pour le groupe à Rabat. L'offshoring est considéré comme le premier pilier du plan national Emergence.

Pour positionner le Maroc sur la carte mondiale de l'offshoring, deux premiers pôles ont d'ores et déjà été inaugurés à la fin de l'année 2005 par le Roi Mohammed VI, à Casablanca (CasaShore) et à Rabat (Rabat-Technopolis).

19.07.2007

http://www.lematin.ma/Journal/Article.asp?idr=natio&idsr=inves&id=74622

Immobilier : Le marché britannique s’ouvre au Maroc

Afin de permettre aux promoteurs immobiliers marocains d’accéder aux énormes possibilités d’investissement du marché britannique en immobilier, le groupe Archimedia vient de signer avec Homebuyer Events Ltd une convention de représentation exclusive sur le territoire marocain. Homebuyer Events Ltd organise, depuis 1989, en Grande-Bretagne, les plus grands salons dédiés à l’investissement immobilier : Londres, Birmingham, Manchester et Glasgow. À cette occasion, une conférence de presse est prévue ce jeudi 19 juillet à l’hôtel Barcelo à Casablanca.

19/07/2007

http://www.aujourdhui.ma/thematiques-economiques-details55816.html

Les consulats français victimes de «vendeurs de RDV

Les Marocains en quête de visas français ne sont pas au bout de leur peine: des «vendeurs de rendez-vous» semblent avoir pris d’assaut le service internet des consulats français au Maroc pour bloquer des créneaux horaires et les revendre ensuite à de vrais demandeurs. Depuis quelques mois, des fonctionnaires du consulat de Fès ont constaté que tous les rendez-vous étaient bloqués des semaines à l’avance avec de fausses identités mais qu’au dernier moment, les noms étaient remplacés par le patronyme du véritable requérant.


19/07/2007

http://www.leconomiste.com/

mardi 17 juillet 2007

Maroc: La CNUCED souligne l'importance de la coopération Sud-Sud

Le représentant de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), Kobsak Chutikul, a indiqué, lundi à Rabat, que les pays du Sud ayant acquis une expérience et réussi à réaliser de grandes performances sont actuellement en mesure de soutenir d'autres pays en développement.

M. Chutikul, qui s'exprimait à l'ouverture de la 1ère réunion du Maroc avec les pays de la Communauté du bassin des Caraïbes (CARICOM) sur la coopération Sud-Sud, n'a pas, pour autant, écarté l'appui, l'expertise et le savoir des partenaires du Nord afin de soutenir les pays du Sud à relever les défis et à redresser la situation de leurs économies.

Le Secrétaire général-adjoint du CARICOM, Edward Green, a, de son côté, indiqué que cette réunion sera dédiée aux projets spécifiques relatifs aux domaines des pêches, de l'agriculture, du tourisme et du développement des programmes culturels, notant que l'objectif est d'établir des relations solides avec le Maroc en tant que "pays leader dans le Sud".

La directrice exécutive du Centre de commerce international (CCI), Patricia Francis a, pour sa part, qualifié cette rencontre d'"excellent exemple de la coopération triangulaire" entre le Maroc, l'Espagne et les pays des Caraïbes.

"Nous aspirons à coopérer avec le gouvernement du Maroc et ceux des Caraïbes pour établir un output concret qui servira d'exemple pour d'autres régions du monde", a-t-elle dit.

La directrice générale de la Coopération internationale au ministère espagnol des Affaires étrangères, Aurora Diaz-Rato, a rappelé le soutien de son pays à la coopération Sud-Sud, ajoutant que Madrid participe à cette réunion en vue de renforcer la coopération entre le Maroc et le CARICOM.

Auparavant, le Secrétaire général du ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Omar Hilal, a affirmé que son pays ne cesse d'oeuvrer pour le renforcement de la coopération avec le reste de l'Afrique et les autres régions du Sud et ambitionne de l'élargir également avec les Caraïbes.

Le Maroc est disposé à partager son expérience, son savoir-faire et son expertise dans les domaines de l'enseignement, de la formation des cadres, des Travaux publics, de l'agriculture, de la gestion de l'eau, du tourisme, des télécommunications et de tout autre domaine susceptible d'intéresser ses partenaires dans la région des Caraïbes, a-t-il fait savoir.

"Terre africaine, le Maroc accorde une grande importance au raffermissement des liens de voisinage qui l'unissent avec les Etats des Caraïbes, séparés seulement par l'Atlantique", a-t-il ajouté, rappelant la participation du Royaume à l'opération de maintien de la paix aux côtés du contingent espagnol en Haïti.

Au cours de cette réunion de deux jours, les participants tenteront d'identifier les secteurs porteurs de coopération et un cadre juridique approprié avec les Etats membres du CARICOM.

Prennent part à cette réunion, de hauts officiels des pays des Caraïbes, des membres du secrétariat général du CARICOM, des représentants de la direction générale espagnole de la Coopération internationale et des experts de la CNUCED, ainsi que des responsables marocains de différents départements ministériels.

Rabat - 16/07/2007

Panapress

http://www.afriquenligne.fr/actualites/economie/maroc:_la_cnuced_souligne_l'importance_de_la_cooperation_sud-sud_200707162885/

Merry Krimou : vers une nouvelle carrière d'entraineur


Krimou, à lui seul, est une véritable école de football. Un palmarès et de la passion à en revendre, Abdelkrim Merry, surnommé «Krimou», a vécu dans un milieu de connaisseurs. Son père était, lui aussi, un footballeur.

L’attaquant hors pair. C’est ce que vous répondraient ceux et celles qui ont suivi Krimou dans son parcours footballistique. La combativité d’Abdelkrim Merry sur le terrain lui a valu l’admiration de milliers de fans au Maroc comme à l’étranger.

A présent, Krimou veut témoigner sa reconnaissance en offrant son savoir-faire : «Je cherche un club pour inculquer ce que je connais. J’ai envie d’entraîner un club national, car je peux faire beaucoup de choses. Je ne cesse de me demander pour quelle raison les dirigeants des clubs nationaux n’accordent pas assez de confiance aux entraîneurs nationaux. D’ailleurs, ce que Badou Zaki, Rachid Khairi et Madih ont réalisé avec leurs clubs démontre que ces anciens membres de l’équipe nationale sont très compétents», estime Krimou. Et d’ajouter: «Nous sommes des footballeurs professionnels, il faut tout simplement nous faire confiance et nous donner les moyens. Soyez certains que nous nous donnerons à fond !», promet-il.

Merry Krimou est père de deux filles et de deux garçons. Il a actuellement 52 ans et son vœu le plus cher est de participer à l’évolution du football au Maroc. Normal, avec toute son expérience, l’ex-footballeur aspire à laisser ses traces en tant qu’entraîneur. Qui contesterait le fait que Krimou et ses compagnons de route ont ficelé l’histoire du football national.

Merry Krimou a évolué à Bourgogne à Casablanca. Avec ses copains, ils étaient déjà une équipe connue qui jouait au tournoi des quartiers. « J’ai toujours rêvé de devenir une star du football, mon père qui était footballeur m’emmenait, chaque dimanche, avec lui pour voir les matchs du championnat national. A 9 ans, j’assistais déjà à des matchs du Raja, du Wac et du Rac. Le football marocain, à cette époque-là, était de très haut niveau», raconte le joueur.

Au début de sa carrière, Krimou intègre l’équipe minime du club OFPPT, puis rejoint l’Espérance de Casablanca avant de se diriger vers le club du port le RAPC en 1972. Lors de la saison 1972-1973, M. Khalfi, le sélectionneur de l’équipe nationale junior, le choisit pour faire partie de l’équipe nationale Junior. En 1973-1974, Krimou participe avec ses coéquipiers de l’équipe nationale junior au tournoi international de Bastia. «Nous avions gagné le tournoi, en finale, alors que notre adversaire était de taille : l’Allemagne. J’étais choisi meilleur joueur et meilleur buteur et j’ai, également, réalisé un score de 5 buts. Lors de ce tournoi, les dirigeants de Bastia se sont intéressés à moi. Et ils sont venus, par la suite, à Casablanca pour discuter avec mes parents et négocier mon départ avec mon club le RAPC», raconte-t-il. Merry Krimou sera au club Bastia de 1974 à 1980. En 1978, il est finaliste de la coupe d’Europe. Bastia a joué contre PSV Eindhoven et elle a été battue en finale.

Durant ce championnat, Krimou s’est illustré de nouveau et a été élu meilleur buteur. Ensuite, c’est vers la France que s’envole le joueur pour jouer dans… dix clubs!

Il intègre les clubs de Lille, de Toulouse, et du Metz et de 1983 à 1984, il rejoint Strasbourg. Les saisons suivantes, il joue à Tour, au Havre, à Saint Etienne et entre 1987 et 1989, il fait sa dernière escale à Paris. «J’ai intégré l’équipe nationale A en 1976. J’ai fréquenté de grands joueurs tels que Faras, Aassila, Bouali, El Hazaz et d’autres. J’ai parcouru toutes les sections. En 1983, nous avons participé aux Jeux de la Méditerranée qui étaient organisés au Maroc et nous avons décroché la médaille d’or. En 1984, l’équipe nationale a participé aux Jeux olympiques de Los Angeles. En 1986, mes compatriotes et moi avions décroché la qualification pour la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations qui s’est déroulée en Egypte», se souvient Krimou.

Cette même année a connu la qualification des Marocains à la Coupe du monde organisée au Mexique.

En 1988, l’équipe nationale s’est qualifiée en demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations, mais les Lions de l’Atlas ont dû céder la victoire aux Camerounais.

«Je n’oublierais jamais ces moments de gloire de notre football national. J’étais parmi les premiers à être parti à l’étranger pour devenir un professionnel du ballon rond. Mon rêve le plus cher à cette époque était de défendre les couleurs du Maroc, il fallait honorer notre football et je crois c’est ce qu’on a fait», estime l’international Merry Krimou. Certainement, mission accomplie !

17/07/2007

http://www.maroc-football.com/actualite.php?article_id=4546&langue=FR

Énergie : Bientôt un terminal gazier

Pour l’emplacement du terminal gazier, l’étude de faisabilité propose deux sites Jorf Lasfar ou Tanger Med. Le choix définitif sera connu dans les mois à venir.


L’emplacement du terminal gazier sera connu dans les mois à venir. Deux sites sont en lice pour abriter ce projet en phase de finalisation : Jorf Lasfar et Tanger Med. C’est ce que vient d’annoncer le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Boutaleb, lors de la présentation, jeudi dernier à Rabat, du programme 2007-2012 pour les secteurs de l'énergie et des mines. La réalisation de ce chantier stratégique devrait atténuer la dépendance du Royaume vis-à-vis du voisin algérien en matière d’approvisionnement en gaz, notamment à travers le gazoduc Maghreb-Europe (GEM). Une longue bretelle reliera, d’ailleurs, ce dernier à Mohammédia.
«Ce projet a pour objectif de renforcer la sécurité d'approvisionnement du Maroc et d'assurer la couverture des besoins des entreprises en gaz naturel. L'étude de faisabilité économique préconise la construction de ce terminal à Jorf Lasfar ou à Tanger Med. L'investissement est de l'ordre de 9 milliards de dirhams», a expliqué M. Boutaleb. Cet investissement comprend le coût des infrastructures maritimes, de l’usine de regazéification des bacs de stockage et des pipelines pour acheminer le gaz vers les zones de consommation. Akwa Group, la Samir et l’ONE sont les trois opérateurs engagés dans ce projet, dans le cadre d’une convention tripartite signée avec le ministère de l'Energie et des Mines le 22 décembre 2005. S’agissant de la convention proprement dite, elle s’explique aisément par la complémentarité des activités des différents acteurs. L’ONE et la Samir sont de gros consommateurs, d’une part. D’autre part, Akwa Group est un distributeur de premier plan dans le marché marocain. Ce terminal gazier aura une capacité annuelle initiale de 5 milliards m3 à l’horizon 2013 et sera doublé à l’horizon 2020 pour atteindre 10 milliards m3. Actuellement, le gaz naturel contribue à hauteur de 13 % dans la production de l’électricité. Selon l’étude sur le développement de l’utilisation du gaz naturel, le besoin des opérateurs en cette source d’énergie est estimé à 10 milliards m3 à l’horizon 2020.
Pour l’identification de l’infrastructure optimale pour le développement de l’utilisation du gaz naturel au Maroc, une étude technico-économique a été réalisée et a abouti à la nécessité de réaliser un projet de terminal gazier.


Un code gazier

Le code gazier sera introduit prochainement dans le circuit d’approbation. Élaboré en concertation avec les opérateurs concernés du secteur et la Fédération de l’énregie, ce projet de loi constituera le cadre législatif et réglementaire pour le développement des activités gazières dans un système libéralisé. En fait, le code gazier définira les principes fondamentaux du marché du gaz naturel, le droit d’usage pour les futures infrastructures ainsi que les possibilités d’accès des tiers aux infrastructures.


Le 17-7-2007

Par : Atika Haimoud

http://www.aujourdhui.ma/economie-details55778.html

SFI-Microfinance : "Le Maroc, un cas d'école"

· Le Royaume, premier marché de la microfinance de la région MENA

· Trois projets financés pour près de 43 millions de dollars

· Réunion programmée d’une vingtaine d’experts

BONNE nouvelle. Le Maroc est le premier marché de la microfinance de la région MENA, avec 39 % d’encours et 47 % des clients actifs de la région.
Les raisons de ce succès sont assez simples. «C’est avant tout lié au cadre légal et réglementaire sur la microfinance mis en place par le Royaume dès 1999. Mais également en raison du degré de maturité du marché, ainsi que de la forte demande de la part des entrepreneurs», précise Joumana Cobein, chef du bureau de la SFI au Maroc.
Sur la région MENA, constituée de 19 pays, une dizaine de projets sont actuellement financés pour une enveloppe de 20 millions de dollars. Mais le Maroc à lui seul récupère près de 43 millions de dollars, pour financer trois projets.
La SFI a octroyé une ligne de garantie de 30 millions de DH à la Fondation pour le développement local et le partenariat (Fondep Microcrédit), pour lui permettre de lever 75 millions de DH auprès des banques. Dernièrement (Cf. www.leconomiste.com) un package de 170 millions de DH a été versé à l’Association Al Amana, première association de microcrédit au monde, sous forme d’un prêt subordonné et de garantie.
Enfin, le conseil d’administration de la SFI a approuvé un financement de 20 millions de dollars dans le fonds Jaida de refinancement des institutions de microfinance.

· Expertise marocaine exportable

Expertise et know-how sont donc à l’origine des bons résultats affichés par la Société pour le Maroc. Cette expérience pourrait même être exportée. «Le marché marocain de la microfinance représente aujourd’hui un cas d’école», souligne Mehdi Cherkaoui, directeur adjoint de la SFI aux investissements, en poste à Rabat. Et d’ajouter que «d’ailleurs une réunion d’une vingtaine d’experts de la SFI, en collaboration avec les principales associations marocaines, est prévue la semaine prochaine, afin d’étudier de près le cas marocain».
Bien plus que de l’aide au développement passant au niveau des grands cadres et programmes économiques nationaux, il faut remarquer les importants efforts réalisés par la SFI dans le domaine de la microfinance. Premier investisseur multilatéral dans ce secteur avec 128 transactions correspondant à un portefeuille d’investissement de 500 millions de dollars dans 47 pays en développement, la société fournit également des services d’assistance technique aux institutions de microfinance dans les domaines incluant les techniques de crédit, la gouvernance d’entreprise (Cf.leconomiste.com), la gestion des risques et le contrôle interne. Ce sont près de 134 millions de dollars qui ont été dépensés en conseil et assistance technique, en 2006, soit une augmentation de 23 % par rapport à l’année précédente. Plus de 70 % des financements approuvés se rapportent à des projets visant à élargir l’accès au financement et à améliorer le climat d’investissement.

· 668 millions de dollars d’investissements

Côté résultats, ce sont près de 3,5 millions de microentrepreneurs à travers le monde, qui ont bénéficié des 5,6 milliards de dollars débloqués par la Société.
Durant l’exercice 2006 dans la région Moyen-Orient et Afrique du nord, les engagements de cette organisation internationale dans la région ont plus que doublé pour atteindre 668 millions de dollars au titre de 29 projets, contre 315 millions de dollars pour 21 projets l’exercice précédent.
Il est aujourd’hui plus qu’évident que pour les pays tentant de sortir du bourbier du sous-développement, le recours à l’aide internationale en provenance des organisations internationales économiques (OIE) et financières (OIF) du type Banque mondiale ou Société financière internationale, ainsi que les investissements directs étrangers (IDE) en provenance des pays riches, est nécessaire. D’ailleurs le rapport Doing Business, publié conjointement par la SFI et la Banque mondiale pour montrer de quelle manière les réglementations de l’Etat peuvent avoir un impact, souvent restrictif, sur la croissance, est rapidement devenu un outil indispensable pour les autorités nationales, les responsables de l’action publique, les chercheurs et les investisseurs qui souhaitent évaluer le cadre des affaires d’un pays.
Ainsi les outils, le savoir-faire et l’expérience sont là. Alors pourquoi tant de retard pour ce décollage économique?

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Moteur


POUR rappel, pour chaque dollar d’aide publique au développement on compte désormais plus de quatre dollars d’investissement privé des pays riches dans des pays pauvres. Comme le soulignait l’ex. directeur de la Banque mondiale, Paul Wolfowitz, dans le rapport annuel 2006 de la SFI «la structure fondamentale des financements en faveur des pays en développement s’est transformée au cours des 20 dernières années, et les entrées de capitaux privés sont devenues le principal moteur de développement.
Les investissements de la SFI permettent de mobiliser des capitaux privés au titre de projets créatifs et novateurs qui produisent des avantages économiques durables.
L’une des mesures les plus importantes qui peut être prise, consiste à aider les pouvoirs publics à identifier les réglementations qui font obstacles aux activités du secteur privé.

Alexis BEN SAAD

17/07/2007

http://www.leconomiste.com/

lundi 16 juillet 2007

Energie: Le bouquet des Centraliens

Un livrable avec des chiffres et des dates

· Electricité: pas de libéralisation avant 2013

· Formules de financement à trouver

CHOSE promise, chose due. Les Centraliens, qui avaient planché deux jours durant, les 17 et 18 juin à Casablanca, sur le thème «Energie: partenariats régionaux ou investissements transnationaux», ont rendu leurs recommandations, avec des propositions concrètes. Ils ont présenté hier, jeudi en fin d’après-midi, un livrable qui prend des airs de «plan Emergence». Quatre grands axes ont été: des propositions globales pour transformer la contrainte en opportunité, des recommandations pour faire du gaz la base de la production électrique, une approche intégrée des énergies renouvelables et enfin l’émergence de l’électronucléaire.
Premier constat: «l’Etat doit se désengager du secteur de l’électricité tout en favorisant un cadre réglementaire aux standards internationaux». Une revendication qui rejoint celle du patronat. Le gouvernement y travaille depuis déjà plusieurs années. Au sein de la CGEM, en effet, beaucoup font du forcing pour une restructuration du secteur, dissociant distinctement chaque maillon de la chaîne de valeurs de l’électricité: production, transport et distribution. Ce que les spécialistes appellent l’«inbudling» (cf. www.leconomiste.com).
Resterait à gérer le transport pour lequel la confédération reconnaît «un monopole naturel» pour l’ONE. A condition, toutefois, que l’activité, comme le reste, soit contrôlée par une autorité administrative indépendante. Le régulateur aurait en charge de veiller au bon fonctionnement du marché et d’arbitrer les contentieux entre les utilisateurs et les différents exploitants. L’organe devrait aussi fixer les tarifs d’utilisation du réseau de transport. Pour les Centraliens, la préoccupation majeure, dans un marché international globalisé et marqué par l’évolution de l’Etat producteur vers l’Etat régulateur globalisé, devrait être la sécurité d’approvisionnement et la diminution de la dépendance énergétique. Le sujet de la libéralisation n’a jamais été autant d’actualité. Il faut dire que le dossier traîne depuis début 2001 (cf. www.leconomiste.com). Deux ministres ont eu à traiter ce dossier, et plusieurs promesses ont été faites. Un peu trop vite? Une manière de calmer les ardeurs des opérateurs économiques? Younes Maâmar, le patron de l’ONE estime, lui, que la libéralisation n’est pas encore à l’ordre du jour. Le secteur n’étant pas, d’après lui, doté d’infrastructures suffisantes. Les Centraliens, pour leur part, préconisent la réforme pour 2013. Il faut dire que l’enjeu est de taille et qu’une sérieuse préparation est nécessaire. D’abord, les différentes institutions, l’autorité de régulation du marché de l’électricité et du gaz. Ensuite, la redéfinition du rôle de l’ONE, le renforcement du réseau national et de l’interconnexion et enfin la gestion de la coexistence de différents niveaux de la libéralisation. Tout cela a bien évidemment un coût. La taille des investissements à déployer dans les secteurs dépasse les capacités intrinsèques des banques marocaines en financements classiques. Celles-ci demeurent limitées au regard des règles prudentielles. Avec 35 milliards de DH de fonds propres globaux, la capacité d’intervention des banques nationales se limiterait à 7 milliards pour un même projet, relèvent les Centraliens. D’où la nécessité de développer de nouveaux instruments de financements alternatifs via des opérations de marché. Rappelons que le marché énergétique marocain est caractérisé par une très forte croissance sur la demande électrique estimée à 9%. Une croissance nécessitant annuellement environ 10 milliards de DH pour la production, le transport et la distribution de l’électricité (cf. www.leconomiste.com).
Pour les filières de production, les ingénieurs se veulent pragmatiques et optent pour trois options. Le gaz naturel, les énergies renouvelables et l’énergie électronucléaire.
L’option du gaz pour la diversification des sources d’approvisionnement, la réduction d’émission de CO2 et la demande potentielle (5 milliards m3 en 2013 et 10 milliards en 2018) est la plus privilégiée. Et devrait à terme devenir la source dominante de la production de l’électricité, en remplacement des énergies fossiles. Le gaz naturel n’est certainement pas le moyen le plus économique pour produire de l’électricité. L’ONE privilégie donc souvent le charbon et le fuel (68%). Le plan gazier, annoncé puis mis en veilleuse, a pris quelques années de retard avant d’être relancé avec le projet de terminal (Akwa-Samir-ONE). Tanger ou Jorf Lasfar? L’emplacement devrait être annoncé bientôt, selon une source proche du dossier.
L’option énergies renouvelables se justifie par l’important potentiel éolien et solaire très important, le pouvoir d’améliorer l’indépendance énergétique et l’intérêt croissant des investisseurs. Eolien, biomasse et énergie solaire, l’énergie verte peut produire un potentiel de 6.000 MW. L’Etat envisage de porter la part des cette énergie à 10% à l’horizon 2012. Encore faut-il développer toute l’industrie de fabrication des équipements. L’exonération des droits à l’importation et de la TVA sur les équipements est préconisée dès la loi de Finances 2008. Pour l’éolien, les Centraliens estiment qu’il faut dépasser le cap des 1.000 MW programmés tout en renforçant les capacités de stockage hydroélectrique. Les modèles espagnol et portugais sont donnés en exemple. Ils commencent même à faire des émules au Maroc, bien que la réglementation ne suivent pas encore. Notamment la question d’autorisation juridique de consortium d’autoproduction, l’adoption du projet de loi relatif à l’énergie renouvelable et à l’efficacité énergétique. Les opérateurs économiques sont, d’ailleurs, toujours dans l’attente du relèvement du seuil d’autoproduction (de 10 à 50 MW), formellement promis par Driss Jettou.
Le choix du nucléaire se justifie, quant à lui, selon les Centraliens, suivant trois niveaux d’appréciation: niveau et évolution de la demande; capacité du réseau national et d’interconnexion et l’amélioration de la sécurité énergétique (cf. www.leconomiste.com).
Le concept est lancé, et le tabou brisé. Le premier Kwh nucléaire produit avant 2020? Les Centraliens y croient en tout cas. Prix du pétrole, préoccupations écologiques, beaucoup de facteurs plaident en faveur de l’électronucléaire.
Le choix est quand même un engagement au plus haut niveau de l’Etat, sur plusieurs décennies et nécessitant des infrastructures pérennes, des ressources humaines compétentes et des financements lourds et complexes. Autant commencer tout de suite.

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Négocier le gaz



PORTER la part du gaz naturel à 34% de la capacité énergétique à l’horizon 2025. Un vœu qui ne peut se réaliser sans s’assurer auparavant des partenariats stratégiques capables de garantir l’approvisionnement. Le Maroc s’y atèle, et l’ONE s’active en Afrique subsaharienne (cf. www.leconomiste.com). L’Office se positionne de plus en plus comme acteur principal particulièrement à l’ouest du continent, grâce, d’une part, aux interconnexions et, d’autre part, à son savoir-faire sur la planification, l’exploitation et la maintenance dans les zones rurales. Une présence en force en Mauritanie, au Sénégal, en Gambie, au Nigéria... Des partenariats Sud/Sud très pertinents quand on sait que nombre de ces pays sont producteurs de gaz ou disposent de gisements importants. Le Forum énergétique de Marrakech a d’ailleurs été l’occasion de longues tractations notamment avec le Mali et la Mauritanie. La possibilité d’exploiter les réserves mauritaniennes de gaz pour approvisionner le marché marocain via l’interconnexion a été aussi à l’ordre du jour. Le gouvernement pourra-t-il, pour autant, faire l’économie d’une négociation directe avec l’Algérie? Nombre d’opérateurs n’en sont pas convaincus, tant le pays voisin reste incontournable.

Amine BOUSHABA

13/7/2007

http://www.leconomiste.com/

Les fausses bonnes idées du PJD

Aberrations, populisme et dogmatisme sont au menu

Pour l'avoir complètement négligé lors de la campagne électorale de 2002, le Parti de la justice et du développement (PJD) a fait fort en déclinant les grandes lignes de son programme économique et social, en prévision des prochaines élections législatives. Certes, les intentions de justice et de solidarité, bien que louables, sont traduites par un ensemble de mesures diamétralement opposées au bon sens économique.

Pis, le programme ainsi livré donne l'impression de vouloir plaire à l'ensemble de la base. Rien n'est épargné pour appâter le "chaland". Le populisme et le dogmatisme l'emportent sur le réalisme et le pragmatisme, ingrédients désormais indispensables pour se faire une place sous le soleil étouffant de la mondialisation. Mieux encore, pour défendre certaines mesures aussi irréalistes que dangereuses, la rhétorique des lieutenants du PJD masque une parfaite méconnaissance de la chose économique.

Le summum fut atteint lors de l'intervention de Lahcen Daoudi sur les ondes pour vendre le programme de son parti. "L'économiste en chef" du PJD, fidèle à son habitude, n'a pas manqué de faire bondir analystes et autres économistes devant le subir, le vendredi dernier, au journal de la TVM.

Tout en restant sur les bonnes intentions, aucune piste de réflexion n'a été avancée au sujet de financement des mesures proposées. Aussi, le dogmatisme propre au parti masque les réelles avancées sur l'adoption de concepts conformes aux préceptes de l'Islam.

15/07/07

Bensalem Fennassi | LE MATIN

http://www.lematin.ma/Journal/Article.asp?idr=natio&idsr=eco&id=74507

Méditel : Nouvelle version ADSL

Après la première version de l’ADSL mobile à 3,5 Mégabits par seconde, Méditel lance une nouvelle version à 1,5 Mégabits par seconde. «Offre basée sur une technologie de 3ème génération, l’ADSL mobile de Méditel permet à l’utilisateur de se connecter à Internet», annonce-t-on dans un communiqué de presse.
«Les offres ADSL mobile de Méditel offrent la possibilité d’une accessibilité accrue, car elles ont été conçues pour être adaptées aux besoins de chaque segment de client», indique Inigo Serrano, directeur général de Méditel.

16/07/07

http://www.aujourdhui.ma/thematiques-economiques-details55751.html

samedi 14 juillet 2007

Nouvelle ville : Bab Zaër

Bab Zaër, c’est le nom de la ville nouvelle en construction dans la région de Aïn Aouda, près de Rabat. Le prince Moulay Hicham, en convalescence aux Etats-Unis, figure parmi les principaux promoteurs de ce projet de moyen et haut standings, qui s’étale sur 3000 ha. Le projet, qui prévoit aussi la construction d’une université sur le modèle américain, est en gestation depuis deux ans.

14/07/07

http://www.telquel-online.com/282/semaine_maroc_282.shtml

Justice: «Pas plus corrompue que d’autres»



13/07/07

http://www.leconomiste.com

Caixa s’implante au Maroc

En vue de capter les opportunités d’affaires au Maroc, Caja de Ahorros Y Pensiones de Barcelona (CAIXA) a décidé d’ouvrir un bureau de représentation à Casablanca, sur le boulevard Zerktouni. Disposant de près de 5 200 agences et 23 300 employés à travers le monde, le Groupe CAIXA a dégagé, à fin 2006, une capacité bénéficiaire de 3 milliards d’euros, contre 1,5 milliard d’euros un an auparavant.

Le 13-7-2007

http://www.aujourdhui.ma/instantanes-details55711.html

Aéronautique : Un secteur en pleine expansion


La wilaya du Grand Casablanca a organisé, jeudi, une visite du chantier aéronautique de la ville.


La wilaya du Grand Casablanca continue sur démarche de communication en mettant un autre chantier à la lumière du jour : l’aéronautique. Une visite des chantiers aéronautiques a été organisée, jeudi 12 juillet, pour dévoiler tout ce qui a été entrepris jusque-là sur ce volet. Une présentation du secteur par Hamid Ben Elafdil, directeur du Centre régional d’investissement du Grand Casablanca (CRI), en présence du wali de la région Mohamed Kabbaj, a été suivie d’une visite des sociétés Matis et Aircelle, spécialisées dans le câblage d’avions, SERMP spécialisée dans la mécanique d’avion de précision, EADS sous-traitant d’Airbus et Usinage, Creuzet et bien d’autres où M. Benallou directeur général de l’ONDA.
Il s’agit d’un bilan ambitieux puisque le Maroc évolue sur un secteur porteur. En témoigne la présentation faite par le Groupement des industriels marocains de l’aéronautique et du spatial (GIMAS). A ce titre, le Groupement, qui est présidé par Mohamed Bellatig de la Royal Air Maroc (RAM), et constitué de 50 entreprises, s’est doté de 5.000 professionnels hautement qualifiés. A ce jour, il signe un chiffre d’affaires de 3 milliards de dirhams et bénéficie d’un potentiel d’investissements de 1,5 milliard de dirhams, qui lui permet de tabler sur une expansion par laquelle il pourra fournir 10.000 emplois d’ici 2012. Ce Groupement opère sur les divers métiers d’aéronautique pour ce qui est des études, la mécanique, l’assemblage, le traitement de surface, le câblage, la tôlerie et chaudronnerie, l’électricité, l’électronique et la maintenance des engins (avions, moteurs, hélicoptères).
Autre présence et non des moindres, celle de la SMES, filiale de SNECMA Morocco Engine Services et de la RAM. Celle-ci est implantée dans la zone industrielle de l’aéroport Mohammed V de Casablanca et profite de ses trois ateliers de maintenance pour offrir un service permanent 24h/24 et 7jours sur 7.
Sur le volet des performances, l’entreprise a pu s’affirmer en cumulant, dans son portefeuille, 35 compagnies aériennes en Afrique, au Moyen-Orient et aux Etats-Unis. Il s’agit, ainsi, d’un nouveau point marqué par la wilaya de Casablanca et des opérateurs en aéronautique, qui sont en train de développer un savoir-faire sur un segment nécessitant une grande technicité et une technologie de pointe. Et ce n’est pas la seule avancée donnée au Grand Casablanca. D’autres projets sont en marche en vue d’intensifier l’attractivité de cette ville. A citer la Marina de Casablanca dont les premières livraisons sont prévues pour 2009, le Casanearshore Park qui commencera à être livré dès fin 2007, le prochain aménagement de la nouvelle ville d’Anfa, l’instauration d’un futur Palais des Congrès au site de la Marina, le lancement du Business Park 2020 de Casablanca et le programme instaurant la future zone industrielle d’Ouled Hadda sur Mediouna.




Le 13-7-2007
Par : Meriem Allam

http://www.aujourdhui.ma/economie-details55729.html

vendredi 13 juillet 2007

La renaissance du slougui

Difficile de parler du cheval et du faucon du Doukkala, sans pour autant mettre en évidence la troisième composante de cette spécificité locale, à savoir le slougui. Un trio indissociable qui a fait vibrer tant de passions chez les adeptes de la chasse traditionnelle, qui écumaient autrefois les plaines du Doukkala, au point de constituer une référence au niveau national, et même internationale en ce qui concerne la fauconnerie.

Et si de nos jours, le cheval doukkali détient les rangs d'honneur au point de susciter l'intérêt des instances concernées, par la création du premier salon du cheval, prévu à El Jadida en octobre prochain, il n'en demeure pas moins que les temps sont au beau fixe, en matière de fauconnerie, qui a fait un pas de géant en peu de temps chez les Kouassems, alors qu'elle était presque à l'agonie, une dizaine d'années plus tôt.


Faut-il pour autant continuer à ignorer le slougui, dont les seules traces qui existent encore dans la région restent limitées à quelques individualités, localisées essentiellement au douar Smaâla d'Ouled Frej, à Ouled Amrane et au douar Bouih de Chemmaïa ?

L'intérêt tout particulier qu'accorde aujourd'hui l'ANMOCT (Association nationale marocaine de l'organisation de la chasse traditionnelle), à ce lévrier d'origine marocaine, reconnu par son instinct de chasse, son endurance et son port altier, incite à plus d'optimisme pour l'avenir de cette espèce dans la province d'El Jadida.

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Cette association qui s'active depuis quelques années dans la régénération du slougui marocain de pure race (ce dernier ayant subi les influences de différents croisements), n'a pas manqué d'intégrer la province d'El Jadida dans le champ de ses multiples actions, qui versent toutes dans le développement et la structuration de cette chasse traditionnelle à travers le pays. C'est dans ce cadre-là que s'inscrivent les initiatives entreprises ces derniers temps pour la création de la première section locale de l'ANMOCT, au douar Smaâla d'Ouled Frej, là où la passion pour cet art est toujours vivace.

Une belle occasion pour organiser le secteur, tout en valorisant cette noble pratique, au centre de laquelle le slougui peut reconquérir son rang de seigneur des plaines de Doukkala, au même titre qu'un autre seigneur des cieux appelé faucon. Selon les professionnels, le slougui est reconnu comme étant un lévrier sec, musclé et rapide. Doté d'un long cou, d'une tête fine modérément allongée au museau légèrement pointu, il a uneexpression noble et hautaine. Il se montre cependant extrêmement affectueux envers son maître qui ne saurait d'ailleurs résister à ses grands yeux foncés au regard doux, un peu triste, presque empreint de nostalgie.

Il a le poil ras et serré, la peau fine et bien tendue. D'instinct chasseur, capable d'efforts soutenus, il apprécie également le confort feutré d'un logis. Descendant des chiens royaux égyptiens, présent depuis des temps immémoriaux au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, il a été décrit de manière précise au milieu du XIXème siècle. On le trouve surtout au Maroc où les nomades l'emploient à la chasse au lièvre et à la gazelle ainsi qu'à la garde. C'est un chien très affectueux qui adore la compagnie et aime participer à la vie familiale. Il s'éduque aisément et fait preuve de patience et de douceur.

13/07/2007

Ahmed Chahid

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